Kyo, le retour

 

Arrètez de me lancer des pierres et de me battre à coup de burins ! Je sais je sais, j'aurai du faire cette critique il y a belle lurette, très précisemment le 24 mars dernier lors de la sortie du nouvel album de Kyo, aussi attendu que l'éruption de volcan du Puy de Dôme (tu sais, celui de Volvic). Alors, je vous fais toute mes excuses, mais voilà, j'avais quand même envie de la faire. Depuis le temps. Tiens, un cailloux.

Grande fan invétéré de ce groupe de musique pour pré-ados français, je ne pouvais pas passer à côté de leur nouvel album que, il faut se le dire, leurs fans attendent depuis dix ans. Le timming est parfait (2004-2014). Je m'étais malgré tout faite une idée. Plus de chansons de jeunes déprécif qui est prét du suicide. Ouf. résurection.

Bon.

Le nouvel album de Kyo n'a pas tellement changé ("botox dans les veines" - Le Graal- ou encore, "un canon sur la tempe" -Nuit Blanche-), mais je trouve qu'il y a une plus grande sensibilité vis à vis du monde qui nous entoure. Les textes sont même devenu plus cru ("tu te touches en pensant à moi") et tournent principalement autour de l'amour, du mal être, de la mort et de la société. Des thèmes déjà traités dans leur albums précédent mais qui, cette fois-ci, font ressortir la maturité du groupe.

Il n'y a pas de grand changement finalement par rapport à leur album 300 Lésions mais il faut ce l'avouer, entre fans, on est bien heureux de retrouver le groupe de notre adolescente, si fidèle à son style qu'on a aimé pendant tant d'année et qu'on va certainement encore continuer à apprécier pendant quelque temps. Sauf si ils sortent un album tous les dix ans, ils risquent de nous perdre mais de toucher les 10-18 ans tous les dix ans.

 

Vous l'avez écouté ? Qu'en pensez vous ? 

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